Financer un projet peut vite se transformer en parcours du combattant. Entre le choix de la banque, la comparaison des taux d’emprunt et les pièces à fournir pour monter un dossier, on ne sait plus où donner de la tête. Heureusement, vous accompagner dans votre démarche, c’est justement le rôle du courtier en prêt !
1. Qu’est-ce que le métier de courtier
Au cours d’une vie, un particulier peut avoir quelques rares expériences d’achat, avec des situations toujours différentes en fonction du bien, de l’état du marché financier et son profil au moment de l’achat. Le constat général, c’est qu’il faut avoir eu beaucoup d’expériences pour savoir comment s’y prendre.
Le métier de courtier en prêt consiste à mettre en relation un emprunteur avec une banque, pour obtenir un crédit adapté au profil du particulier, avec un taux d’emprunt avantageux. Le courtier est un professionnel du crédit, il a donc beaucoup plus d’expérience qu’un particulier ! Plus il a eu de clients, mieux il sait présenter leur dossier aux banques.
Comment ça marche ?
Vous rencontrez votre courtier et vous lui expliquez votre projet. Après quelques questions sur votre profil et votre besoin de financement, le courtier va estimer votre solvabilité. Votre capacité à rembourser votre crédit dépend de votre capital, de vos revenus et de vos obligations financières en cours. Le courtier doit donc s’adapter à chaque client, pour ensuite s’appuyer sur son réseau de partenaires afin de lui trouver le crédit le plus.
Mais le courtier n’est pas seulement un intermédiaire entre l’emprunteur et les banques. C’est aussi un conseiller qui va simplifier vos formalités administratives, en vous indiquant par exemple les pièces à fournir. Pas besoin de négocier auprès de la banque ou d’attendre patiemment qu’elle traite votre dossier. Votre courtier vous fait gagner du temps et de l’argent.
Le plus beau dans tout ça, c’est que les services d’un courtier peuvent être gratuits pour l’emprunteur. Les banques rémunèrent forcément les courtiers, puisqu’ils sont des apporteurs d’affaires pour leurs partenaires. Certains courtiers prennent une commission auprès de leur client. En revanche, Chrome Advisor est deux fois moins cher qu'un courtier traditionnel (hors projets spéciaux*)! Vous n’avez même pas besoin de vous déplacer chez votre courtier, tout se fait à distance.
2. La formation d’un courtier
Rassurez-vous, n’importe qui ne peut pas être courtier en prêt. Bien sûr, des qualités humaines et relationnelles sont essentielles pour traiter avec les banques et gérer le stress des clients. Après tout, les particuliers qui ont recours à un courtier lui confient un projet de vie ! Le courtier doit être capable de gérer plusieurs dossiers en même temps, d’analyser le marché de l’emprunt en permanence et de négocier les meilleures offres pour ses clients.
Ces qualités sont essentielles mais pas suffisantes. On ne s’invente pas courtier en prêt, on le devient grâce à une formation qui délivre une carte professionnelle, un impératif pour avoir le droit d’exercer. Il existe plusieurs types de formations, pas d’inquiétude donc si votre courtier a un parcours original. Il faut seulement que sa formation soit qualifiante et qu’il dispose d’assez d’expérience professionnelle pour vous conseiller au mieux.
La voie la plus empruntée est celle du BTS professions immobilières. Cette formation en deux ans ouvre aux métiers des services de l’immobilier, avec une emphase sur les compétences juridiques, commerciales, financières nécessaires pour devenir courtier. Il est préférable de compléter sa formation dans une société de courtage ou dans une agence immobilière pour acquérir de l’expérience professionnelle.
D’autres formations existent, qu’elles soient d’un niveau Bac+2 et spécialisées dans l’immobilier ou d’un niveau Bac+3 et plus généralistes, commerciales, juridiques ou économiques. Certains de nos experts détiennent même des masters en banque, finance ou gestion de patrimoine et ont travaillé en tant que conseillers bancaires avant de rejoindre Chrome Advisor.
3. L’ORIAS, gage de qualité ?
Avec tous ces parcours différents, comment s’assurer facilement qu’un courtier soit qualifié ?
Avant de confier votre projet à un courtier, vous voulez vérifier qu’il est compétent et qu’il a bien le droit d’exercer son métier. Pour avoir l’esprit tranquille, il suffit de s’assurer que votre courtier est bien immatriculé au registre de l’ORIAS.
L’Organisme pour le Registre unique des Intermédiaires en Assurance, banque et finance est une association qui applique la directive de l’Union Européenne de 2002 pour homologuer les intermédiaires en assurance. Depuis 2010, son périmètre s’est étendu et comprend désormais les courtiers en prêt. En clair, l’ORIAS s’assure que votre courtier répond à certaines conditions :
Attestation de capacité professionnelle – la fameuse carte qui justifie d’une formation qualifiante
Déclaration d’honorabilité – pas de condamnation pour des crimes ou délits financiers
Garantie financière – une caution bancaire, nécessaire puisque le courtier peut encaisser le paiement du contrat d’emprunt pour le compte d’une banque partenaire
Assurance de responsabilité civile professionnelle – pour indemniser le client en cas de préjudice
Vous n’avez qu’à demander à votre courtier son numéro d’immatriculation au registre de l’ORIAS pour être certain qu’il est bien capable et en droit d’exercer sa profession. Ce numéro figure sur ses mentions légales et les documents qu’il vous transmet. Vous pouvez aussi consulter le registre et vérifier que votre courtier s’y est bien inscrit. Bonne nouvelle : Chrome Advisor est agréé par l’ORIAS ! Un gage de confiance pour tous nos interlocuteurs.
A retenir
Le courtier conseille et fait gagner du temps et de l’argent à son client
Tout le monde ne peut pas être courtier, il faut être diplômé d’une formation qualifiante et détenir une carte professionnelle
L’immatriculation à l’Orias régule les courtiers et prouve que le courtier rempli 4 critères obligatoires
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